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Du plus loin qu’il m’en souvienne, la représentation figurative me fascinait. J’essayais de me mettre dans l’œil du peintre, du dessinateur, du sculpteur et interrogeais ma main, serait-elle capable de restituer la vision de l’objet, du paysage ou du visage ? Adolescente, souvent solitaire, j’écrivais et j’illustrais. Des dessins maladroits, des copies approximatives, mes trésors intimes.

En parallèle de mes études de tourisme, je décidais de m’inscrire à l’Ecole du Louvre. Cet enseignement de l’histoire de l’art, au travers des civilisations, me paraissait indispensable pour aller à la rencontre des pays et de leurs habitants. Mes premiers voyages furent la Grèce, l’Egypte, le Moyen Orient… je regardais avidement les merveilles de ces artistes oubliés. Ils m’intimidaient, j’avais la sensation que tout avait été déjà dit, un choc esthétique paralysant. Puis, ma curiosité a mené mes pas vers les contemporains (Dali, de Stael, Morandi, Basquiat, Mitchell) leur audace et leur singularité. Tout devenait possible. Les cours se sont succédés, les techniques éprouvées, les sujets testés. Ce qui n’était qu’un passe-temps devint une irrépressible envie de trouver un chemin personnel, une écriture propre.

Depuis 10 ans, je construis une narration autour de la nature qui nous entoure. Tout a été dit sur sa nécessaire préservation, sur sa fragilité, sur sa destruction … mon seul militantisme est de la célébrer à travers mes toiles, capturer les jaillissements de beauté, les instants suspendus où une lumière rencontre une forme et la magnifie.

Le symbole le plus emblématique de cette nature est l’arbre, cette vigie incroyable de majesté, de force et d’élégance.

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